Congrès Paris Santé Femmes 2024

Congrès Paris Santé Femmes 2024

Journées d’Anatomie et de Robotique Chirurgicale inter-Associations 2024

Quels projets ont été menés ensemble ?

Frédéric : L’AGOF propose de nombreuses actions de communication, de sensibilisation et de formation à destination des internes en gynécologie obstétrique : podcasts, actions de médiation, événements, etc.

Pour ce premier projet avec InSimo, nous avons souhaité proposer des contenus pédagogiques sur la thématique de l’écho-anatomie avec la création d’une websérie mettant en lumière des experts et de vraies patientes pour un diagnostic réel, et des exercices de simulation reprenant exactement les mêmes cas cliniques pour permettre à l’étudiant de pratiquer et de tester par lui-même ce qu’il aura vu dans la vidéo.

Un projet pilote a été créé en 2023, à l’aide d’un financement par la maternité de Saint-Maurice, l’AGOF, l’Académie nationale de chirurgie, InSimo et FMC Productions

Pierre-Jean : Plus récemment, nous avons créé des cas cliniques d’écho-anatomie de l’endométriose. 1 nouvelle thématique et 3 cas cliniques différents pour disposer de variabilité anatomique, c’est-à-dire : 1/ identifier les structures anatomiques sur des patientes saines, 2/ puis aller vers de la pathologie.

Frédéric : Ces cas cliniques sur l’écho-anatomie de l’endométriose ont été réutilisés pour un challenge amical entre les gynécologues en formation au congrès Paris Santé Femmes 2024. Des lots étaient offerts aux meilleurs scores.

Pierre-Jean : Je dirais d’abord que le développement d’un premier cas clinique est toujours un challenge, et demande du temps pour comprendre les enjeux et besoins mutuels : les expertises de chacun, les besoins pédagogiques, les fonctionnalités techniques qu’il est possible de développer dans un temps raisonnable, etc. 

Frédéric : Ensuite, la recherche de financement est plutôt complexe. La première raison provient de l’absence de valorisation de ce type de travaux en dépit de l’importance humaine, économique et sociétale des erreurs médicales. Le domaine de la prévention secondaire (le suivi des patients) est peu valorisé financièrement par le corps étatique ainsi que les assureurs.

Pierre-Jean : Effectivement, le modèle économique est un réel enjeu, puisque les cas cliniques développés avec l’AGOF sont accessibles gratuitement sur notre simulateur. Notre ambition est d’engager des sponsors pour soutenir notre projet financièrement et nous aider à le faire grandir davantage et le pérenniser au fil des années.
Enfin, je dirais que le dernier défi est celui de la visibilité des cas développés. Il s’agit de contenus de qualité conçus avec des experts dans leur domaine. Le projet que nous allons lancer à la fin de l’année sera l’occasion de donner de la visibilité à cette belle collaboration…

Frédéric : Probablement le fait de démarcher des industriels avec le simulateur dans les bras lors du congrès international de la FIGO (World Congress of Gynecology and Obstetrics).

Dans les coulisses de la création d’un nouveau cas clinique
Equipes InSimo et AGOF

Pierre-Jean : Effectivement… lors de cet événement avec une belle visibilité, on s’était fixé l’objectif de démarcher les industriels présents pour l’occasion. On a passé plusieurs heures avec Frédéric avec le simulateur sous le bras, à passer de stand en stand pour rencontrer des entreprises et leur présenter notre projet, avec à chaque fois une démo de notre produit. La prospection au “porte-à-porte” littéralement, qui a porté ses fruits et nous a permis de faire de belles rencontres.

Autre moment qui m’a marqué, en marge d’une journée de congrès/formations qu’il organisait et où nous intervenions, Frédéric pouvait passer d’un talk, à un accouchement sur simulateur, puis une échographie, et sans transition… un petit concert. Bref, beaucoup d’envie, de talent et d’énergie dans tout ce qu’il entreprend !